Fashion Art Toronto: Day 5

avril 23, 2017

Written by Astrid

Sans grande surprise la dernière soirée le samedi soir est la plus canon ! Nous en avons pris plein les yeux avec des performances toujours plus impressionnantes les unes que les autres. Je suis toujours curieuse de voir à la fin le créateur/créatrice venir saluer le public. Voir à quoi ressemble la personne qui se cache derrière une collection aussi dingue. Parfois ma question est vraiment très simple: est ce un homme ou une femme qui se cache derrière cette collection ? J’ai été surprise plus d’une fois. Certaines fois derrière une collection au caractère très marqué on retrouve une personne discrète et timide. C’est toute la beauté de la mode aussi, la liberté d’expression et comme je le dis souvent la possibilité de se réinventer et de devenir qui l’on veut.

C’était ma deuxième fois au FAT et je dois dire que je reviendrai avec grand plaisir l’an prochain. C’est un immense plaisir de découvrir les designers canadiens mais aussi de voir les projets de chacun, s’immiscer dans l’esprit des gens le temps d’un défilé. Mais aussi de recevoir les messages que les artistes nous font passer, à plusieurs reprises on nous a parlé du corps de la femme et de son évolution comme avec Padina Bondar qui a représenté les premières règles, la première relation sexuelle, la grossesse, l’avortement, la fausse couche, la ménopause à travers des robes et l’attitude de ses modèles. Ça été pour moi l’un des défilés les plus forts.

Les modèles sont loin des standards qu’on a l’habitude de voir, ils ont du caractère, du style, une histoire à raconter, des tatouages, des visages angéliques, des visages androgynes, de la diversité. Les hommes s’habillent en femmes, les femmes en hommes. Les genres n’existent plus. On retrouve de longs cheveux roux, des cranes rasés, différentes origines. C’est une des raisons pour laquelle j’aime ce show: tout le monde peut s’y reconnaître.

Love love mes petits loups à frange.